Un prénom juif

Qui doit décider du nom de l’enfant ?

On ne dévoile ni avant la naissance ni avant la Brit-Mila (circoncision) ou appel à la Torah le prénom qu’on a l’intention de donner à l’enfant.

Quand cela est nécessaire (par exemple pour l’inscription à la mairie), on évitera de prononcer le prénom et on se contentera de l’écrire.

Ce sont les parents qui donnent le prénom à l’enfant : c’est alors un moment où les parents sont dotés « d’esprit de prophétie » car le prénom hébraïque est porteur d’un sens très profond relié à l’âme de l’enfant. La tradition veut que le père choisisse le prénom du premier enfant, la mère du second, puis le père pour le troisième etc. mais il n’existe pas d’obligation formelle.

Cependant, il est évidemment préférable que les deux parents soient d’accord : sinon, ils demanderont l’arbitrage d’un Rav compétent. (Toute dispute à ce sujet est susceptible de mettre en danger la vie de l’enfant…).

Nommer sur un Tsadik ou un proche

Dans nombre de communautés, on préfère donner aux enfants le prénom d’un grand parent ou d’un Rabbi ou d’une Rabbanit. D’autres choisissent un prénom en rapport avec la Sidra de la semaine ou la fête la plus proche. Les Sefardim considèrent comme un honneur de donner le prénom d’un grand parent vivant mais les Achkenazim s’en abstiennent.

Certains préfèrent ne pas donner le prénom de celui qui est mort jeune – à moins d’y adjoindre un autre prénom. Ceci ne s’applique pas à celui qui est mort Al Kidouch Hachem (parce qu’il était juif).

Traduit par Feiga Lubecki (d’après Chéva’h Habrit – Rav Chmouël Halévi Horowitz)